Vous souhaitez vous engager dans un projet de formation, de reconversion professionnelle, je ne peux que vous encourager à rencontrer des professionnels de la formation. Comme je l'ai indiqué dans mes précédents posts, il ne s'agit pas de tomber dans les sirènes des commerciaux des OF, mais un bon feeling avec votre interlocuteur donne toujours un premier niveau d'information sur la qualité de l'organisme. A vous de poser les bonnes questions ! Alors profitez du prochain salon de l'Etudiant qui se déroulera : Salon de la Formation et de l'évolution professionnelle de Paris .
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A vous de me faire un retour après.
Envie2formations
Un blog dédié aux différents sujets de la formation. Plus particulièrement adressé à tous ceux qui sont dans la construction d'un projet de formation, je vous propose ma contribution. Une petite quinzaine d'années à développer l'activité de plusieurs centres, je vous propose de passer de l'autre côté de la barrière !
lundi 18 mars 2013
dimanche 17 mars 2013
Je suis salarié et je souhaite réorienter ma carrière
Suite du précedent post, il s'agit maintenant de s'intéresser à tous ceux qui comme moi ont un jour désiré du changement. Alors ils s'entendent penser ces phases :
J’occupe un poste depuis maintenant trop longtemps,
J’ai envie de nouvelles responsabilités, de nouvelles missions ou de tout autre chose.
C’est le moment de s’engager sur une autre voie.
Solution 1 ) Le CIF
Le congé individuel de formation existe sous toutes les formes (pour les salariés CDI, CDD, intérimaires, intermittents du spectacle, administratifs) et propose de s’absenter de son entreprise pour un temps dédié à la formation.
Beaucoup de demandes, peu d’élus.
En dehors des contraintes d’accès à ce type de dispositif (ancienneté dans l’entreprise notamment), il nécessite un investissement personnel à la hauteur et une capacité à construire un projet professionnel (voir article http://envie2formations.blogspot.fr/2013/01/une-premiere-aide-pour-le-montage-de.html).
Le CIF, c’est la réponse pour qui vise une formation longue et souvent diplômante.
S’engager dans un CIF c’est se rendre intellectuellement disponible pour assumer la charge de travail associée à une formation qui vise un diplôme (rappelez vous les contraintes de l’école, on s’en approche).
S’engager dans un CIF c’est aussi maîtriser son environnement personnel et familial qui va subir votre manque de temps personnel pendant la formation et aussi après la formation. En effet, il faut anticiper votre fin de formation car vous ne serez plus le même après. Dans l’hypothèse d’une formation réussie, vous chercherez à retrouver rapidement un poste à la hauteur de vos espérances. Celui-ci pourrait être plus exigeant professionnellement. Dans le cas où vous seriez contraint de rester à votre poste, il vous faudra gérer une éventuelle frustration.
Mais l’intérêt du CIF n’est pas à remettre en cause, il autorise beaucoup d’audaces et ne nécessite pas l’accord de son employeur sur le fond du projet (uniquement sur des raisons de calendrier).
Audace qui a le mérite de ne pas mettre en péril le stagiaire financièrement !
Solution 2) La VAE ?
La Validation des Acquis de l'Experience, un sujet complexe qui mérite un post à part et à venir.
Je suis salarié et je souhaite faire évoluer ma carrière au sein de mon entreprise ou maintenir à niveau mes compétences, comment faire ?
En tant que salarié, je voudrais connaitre les solutions qui s'offrent à moi ?
Cet post n'a pas pour objet de définir précisement quels sont les régles qui s'appliquent à tel ou tel dispositif, mais plutôt de vous alerter sur pourquoi et quand choisir un dispositif plutôt qu'un autre en fonction de sa situation personnelle.
Solution 1 : Négocier une formation au titre du Plan de formation de l’entreprise.
Solution la plus prisée, la plus connue, autant par les collaborateurs que par la Direction.
Cette solution mobilise les fonds formation de l’entreprise (souvent financé en partie par un OPCA).
Elle présente l’avantage d’être peu impactante sur le plan personnel et répond normalement à la stratégie de l’entreprise. C'est-à-dire que si l’entreprise mise sur vous pour la formation, c’est qu’elle y trouve un intérêt et souvent la formation devient un moyen de conserver ses bons collaborateurs.
Le plan de formation dans la pratique est souvent préparé à la suite des entretiens annuels. C’est un des bons moments pour aborder le sujet avec son employeur.
Vous pouvez annoncer aussi bien une idée de formation qu’un contenu plus précis (parcours de formations identifié chez un organisme).
Pour ma part, je préfére le collaborateur qui s'est engagé dans une recherche un peu fouillée avant de se lancer dans une éventuelle demande...
Solution 2 : Faire usage de son DIF
Le Droit Individuel à la Formation, assez connu, mais très peu utilisé. Simple dans l’esprit, complexe dans sa mise en œuvre, il rebute bon nombre de candidats. Bien qu’il s’agisse d’un droit individuel, il n’exclut en rien le droit de regard de votre entreprise. Pour cause, l’entreprise est le financeur de l’action de formation retenue dans le cadre du DIF. De ce fait, beaucoup de demandes sont refusées car trop éloigné de la stratégie de l’entreprise ou même plus simplement de l’activité de l’entreprise.
A titre d’exemple, beaucoup d’organismes de langues ont développé une formule « diffable », stage d’anglais sur 20 heures (20 heures correspondent au droit annuel du salarié au titre du DIF). Maintenant, combien d’entreprises exploitent l’anglais dans leurs activités ? Et plus encore, combien de collaborateurs travaillent en anglais ? De ce fait, les demandes sont refusées car non compatibles avec les besoins de l’entreprise.
Pour valoriser son droit d’usage au DIF, il faut donc être adroit et construire sa demande en prenant garde à l’intérêt de son employeur avant le sien.
Il arrive également que le DIF soit accepté si le lien avec l’entreprise n’est pas avéré, mais cela reste du choix de la direction et pourrait-être considéré comme de la formation récompense.
A exploiter si les rapports avec sa hiérarchie sont favorables.
Pour ma part, la demande de DIF ne doit pas être écartée, car elle est beaucoup plus impactante pour le collaborateur. Souvent hors temps de travail, il est donc obligé de poser des jours de congés pour suivre une formation (moyennant un paiement plus avantageux). L’intérêt de promouvoir le DIF est alors d’identifier les collaborateurs les plus motivés dans la volonté de se former. Et la réciproque est vraie pour le collaborateur qui pourra alors montrer auprès de son employeur sa détermination profonde à vouloir évoluer.
Au final, il pourra même être proposé du co-investissement. C’est la compilation d’une formation au titre du plan et du DIF et ainsi donner de l’équilibre dans la relation entreprise / collaborateur.
C’est ce dernier point que je préconise le plus souvent dans mes actions de conseil formation.
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